coucou tout le monde!!!
Qui ne s'est pas senti victime du comportement des autres ? Encore pas moi. De tant à autre mon petit caliméro refait surface « c'est trop injuste ». Il faut qu'on puisse le rassurer pour qu'il nous lâche la grappe ce petit caliméro !!!
Quand quelqu'un nous attaque de n'importe quelle façon, nous aurions tendance à vouloir répliquer pour s'affirmer, se défendre etc...mais au final sommes nous mieux après ? Dire stoppe et s'affirmer face à l'autre, demande que l'on ne soit pas dans la colère ni dans la vengeance. Car cette vengeance et cette colère s'attaque à nous irrémédiablement. Quand nous faisons du mal à l'autre, on s'en fait à nous même. On s'éloigne de notre vraie nature et on nourrit des sentiments et des médisances qui font juste plaisir à notre égo mais uniquement sur le cours terme. Ensuite nous rabâchons ces scénarios obscures et ne laissons pas la place à de meilleurs sentiments.
Attention on a le droit d’être en colère évidemment et pour s'en défaire on peut utiliser le processus d'évacuation expliqué dans l'article sur « évacuation avant acceptation ». Toutefois, il faut essayer d'éviter de vomir cette colère à tout bout de champs en allant se plaindre à qui veut bien nous écouter, et surtout en l'expulsant contre notre agresseur. On a tous besoin de se confier, de demander de l'aide auprès des autres, mais on peut le faire sans incriminer notre sois disant agresseur. « Je n'ai pas apprécier ton comportement, blabla, je te demande de ne plus le refaire etc... » C'est complètement différent que de dire « T'es vraiment un gros « bip », Je t' « bip », tu perds rien pour attendre. » On appelle ceci la communication non violente. Ainsi on n'incrimine pas la personne dans une communication « klaxon » ou elle se sentirais agressée et du coup répondrais de la même manière, mais on remet en question son comportement à l'instant T.
Le fait de dire du mal des gens derrière leur dos quand on s'est sentie attaqué, nous empêche de nous poser les bonnes questions. Sans compter que nous émettons des énergies négatives et qu'elles nous reviennent en boomerang. Qui n'a jamais senti qu'on avait dit du mal de lui dans son dos avant d’être rentré dans une pièce à l'ambiance chargée ?
Alors oui on se confie « je me suis sentie mal quand untel m'a fait ça » On peut le dire évidemment, mais il faut qu'on arrive à dédiaboliser l'autre et à se demander ce qu'on peut faire et surtout pourquoi ce comportement nous a fait écho.
Quand l'autre me dit ça j'ai mal. Pourquoi ? A quelle souffrance fait il écho ? Pourquoi je me sens blessé ?
Une personne parfaitement bien dans ses baskets en accord avec elle même et qui s'aime vraiment peut dire stop à l'attaque tout en ayant de la compassion pour l'autre. Elle ne se remet pas en question à tout bout de champs et l'opinion négative de l'autre ne la touche pas. « Non je ne te permets pas de me parler ainsi » (Utiliser la colère sans devenir la colère:) ) et dans son cœur cette personne sage se dit que l'autre doit avoir mal pour l'attaquer ainsi. Un chien qui aboit c'est un chien qui a peur:). Cette bienveillance naturelle pourra désarmer l'autre et l’amener à un comportement plus respectueux. Si ce n'est pas le cas et que l'émotion prend le dessus sur vous et que vous êtes triste, éloignez vous !!! Pas besoin de se faire violence non plus quand on est pas prêt. « Bienveillance envers nous même ! ».
Protégez vous et posez vous ces questions loin de cette personne. Une introspection sur ces sentiments qui émanent est salutaire mais seulement possible si elle n'est pas noyée dans l'émotionnel. Si on est trop triste car parasité par cette personne trop présente. Allez on court !!!C'est pas grave, courage fuyons !:). Et peut être que la prochaine personne qui nous attaquera nous montrera que nous sommes capable de faire face et que nous ne sommes plus accablé face à ces attaques. Cool! On aura évacué nos peurs et nos mauvais sentiments envers nous même ! Victoire!!!
Je vais prendre un exemple, je me mouille un peu:). Plus jeune je me sentais mal dans mon corps, j'ai eu quelque problème de poids mais rien de vraiment problématique. J’étais une petite fille ronde. Vous imaginez bien que les moqueries étaient présentes. En vieillissant je me suis affinée, mais l'image de moi ne changeait pas. Je restais cette petite fille ronde qui subissait les moqueries. Mal dans ma peau, j'ouvrais encore cette brèche aux autres pour me voir tel que je me voyais. Réflexion sur le physique, le poids...Et paf je prends les coups en me disant que oui je ne suis pas jolie. Bien entendue je n'entendais pas les jolis compliments sincères des gens qui m'aimaient. Je me focalisais que sur le négatif. Je n'ai pas « envoyé chier »les gens qui se permettaient de me faire des réflexions (parce que je leur permettais). J'ai fuie sans m'en rendre compte. Et puis avec le temps, bizarrement aussi avec ma grossesse qui m'a pourtant abîmée le corps, je me suis apaisée. Sur ma route j'ai eu un test, le regard et les réflexions d'une personne qui est importante pour moi. Bon, ok, ça m'a énervé deux secondes, mais pouf pas de mauvaises pensées incessantes dans ma tête ensuite. Ha oui j'ai pas perdu tous mes kilos, ouais, (grrr tu me soules, je sais j'y arrive pas!!!je suis gourmande !) Et puis paf finit. Et la, quel soulagement ! Je ne savais pas moi même que je mettais réconcilier avec mon corps. Attention j'ai pas dit non plus que j’étais une championne de l'estime perso, loin de la, mais j'ai pu me dire à moi même que ce problème n’était plus présent. Ouf ! Au suivant ! Oui parce qu'il en a d'autre évidemment!!!(grr jamais tranquille!!)
Aujourd'hui j'écris cet article car j'ai encore fait ma caliméro sur une situation. Bouhou...trop injuste...Alors que oui j'ai inconsciemment provoqué cette situation pour constater que des blessures étaient encore présentes en moi. Bon la, je dis ça avec du recul mais sur le moment c'est plus ; « Fais chier pourquoi ça m'arrive à moi, blablabla!!et non je veux pas ça blablablabla » Mais si en fait une personne m'a fait un peu mal (j'ai permis à cette personne d’être l’objet d'une souffrance que moi seule vit, elle n'y est pour rien au final) c'est pour que je puisse travailler sur ce qu'elle a pointé du doigts ! (malgres elle bien sur ). Elle m'a envoyé une piqûre de rappel sur ce que je n'ai pas réglé. Je peux la remercier en fin de compte. Ce qu'elle pense de moi, c'est son affaire, elle a le droit de penser ce qu'elle veut, mais ce que je pense de moi, c'est à moi de le travailler !
La colère que j'ai ressentis au début contre elle, était au final tournée vers moi car je n'arrivais pas à gérer cette émotion. Nous sommes tous des professeurs les uns pour les autres. Bon, je vous l'accorde, des fois ça donne bien envie de sécher les cours !!!!
Alors on garde en tête que dans une situation qui nous touche, nous pouvons dire stop, mais de manière non violente. Se mettre éventuellement en colère, sans être la colère. Si l'émotion nous submerge c'est que cette situation a un message à nous faire parvenir. Des qu'on trouve ce message (seul ou avec l'aide de personne), on travaille dessus et on se pardonne!!!et pis on pardonne aussi à l'autre évidemment sinon on s'épuise.
Si vous avez des méthodes perso pour gérer la colère, envoyer vos idées et je l'ai publierai avec votre nom ou pseudo!A l'adresse suivante ; lebonheurenlumiere@gmail.com
Pleins de gros bisous !!!
Emeline